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Quand je ne la ferme pas, je l'ouvre.
24 octobre 2006

Un film d'animation sans images

A propos de ces créations que j'aimerais faire cette année, j'en ai fusionné deux.
Je parlais de La Machine comme truc qui permettrait de mettre plus ou moins en vrac tout ce que le site Glaneur de sons compte de petits sons "génériques" (c'est à dire qui pourrait venir de n'importe quoi) et faire démonstration.
Prenant l'indispensable outil au créatifionneur dilletante (le papier et le crayon, si, si, essayez, ça vaut bien un Palm...), gribouillant des idées sans queue ni tête, elles ont fini par en avoir, des queues et des têtes.

Alors voilà, j'ai écris une petite histoire. Ca ferait un bon p'tit film d'animation, peut être:

Une sorte d'entrepot, avec le bruit sourd caractéristique de la méga usine (en fait, un séchoir à linge et le moteur d'un frigo).
Arrive un p'tit robot (bruit du moteur, la visseuse, plus des couinements de roues).
Il s'arrête devant un piano qui est là, tout seul, comme un con.
Interloqué, le robot s'approche (bruit d'un zoom d'appareil photo pour les yeux), et tend un doigt (cliquetis). Il appuie sur une touche (mon vieux piano pourri ! Je savais qu'il me servirait, un jour !), et recule, effrayé.
Deux cliquetis perdus dans un long silence, histoire de figurer la perplexité (ça le fait, si, si, je vous ferai écouter quand j'aurai avancé), puis le robot recommence.
Encore un peu de surprise, puis, plus confiant, le robot aligne plusieurs notes.
Un peu d'excitation, et la mélodie se met en place : une sorte de musique sérielle (c'est un robot, après tout), assez animée.

Arrivent trois autres robots (petit défi personnel : comment le faire se distinguer à l'audio. Je pense qu'utiliser des vitesses de la visseuse différentes devrait faire l'affaire). Voyant le robot musicien s'amuser comme un petit fou, ils se mettent à leur tour à taper comme des sourds sur le piano.
Notre robot mélomane tente de les empêcher (ça va être dur, de le faire se distinguer dans ce bordel...), puis, dépiter, s'éloigne.

Tentative de travelling sonore à prévoir : il va dans une salle remplie d'ordinateurs (ventilateur, bips électroniques). Il se branche (ah, ça, j'ai pas...), puis programme quelque chose (là, la caisse enregistreuse derait aider à figurer les lignes de programme qu'on saisi). Des bips sortent de tout ça, correspondant aux notes que le robot jouait).

Le robot sort de la salle, passe devant les trois autres robots qui sont en train de détruire le piano (va me manquer quelques sons de bois cassé, bien que je dois en avoir déjà quelque part, il faut que je vérifie), et sort de l'usine (blizzard, pour figurer une étendue désertique qui va être "habitée" d'ici peu...).

Il s'éloigne un peu de l'usine, puis tape le rythme de ces petits membres cliquetants (genre "one, two, one two three four !), et là, je vais m'éclater en son musical qui la pète : les sirènes de l'usine reproduisent sa musique.

Il va me manquer quelques sons pour ça, mais j'ai déjà le verre et quelques bruits de travaux : c'est tellement fort qu'il commence à détruire l'usine.

Arrive une sorte de robot-flic qui l'engueule proprement (on va s'amuser un peu avec le générateur d'ondes). La musique s'arrête, et le petit robot mélomane s'éloigne, dépité. Un dernier geste à l'égard du robot-flic (genre "prout") : une dernière note de la musique pour sirènes d'usine.

La chute, je suis pas sûr que ça suffise à soi-même, qu'il ne faille pas de l'image pour bien la faire comprendre. J'avais bien pensé à ce que la musique se propage comme un virus à d'autres usines, puis à des stations orbitales, puis de planète en planète, jusqu'à faire jouer toute la galaxie, mais j'avais le même problème...

On verra ça plus tard : j'ai déjà largement de quoi m'amuser...

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Commentaires
O
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Quand je ne la ferme pas, je l'ouvre.
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